Le rapport du GIEC sur l’objectif de 1,5°C : préserver les droits humains avant tout !

A l’approche de la COP24 de décembre 2018 qui établira les règles d’application de l’accord de Paris, ce 8 octobre 2018, le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) a sorti un rapport qui démontre la faisabilité et les moyens nécessaires pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C maximum.
Lutter contre les changements climatiques en préservant les droits humains
La plupart des modèles utilisés dans le rapport du GIEC sont fondés sur un recours massifs à des technologies affectant le secteur des terres afin de maintenir le réchauffement climatique sous 1.5°C. Ces modèles modifient l’usage des sols à une échelle excédant les limites planétaires pour garantir l’accès à l’eau et à la nourriture.
En parallèle, du rapport du GIEC, Climate, Land, Ambition and Rights Alliance (CLARA), une coalition composée de nombreuses ONG, telles que le Secours Catholique-Caritas France, Greenpeace, Oxfam, le CCFD-terre solidaire, ActionAid, publiera le 15 octobre 2018 un rapport mettant davantage l’accent sur les droits humains liés à la question climatique.
Le rapport de la coalition CLARA, Les pistes inexplorées pour ne pas dépasser les 1,5°C : le rôle du secteur des terres au cœur d’une action climatique ambitieuse, répond aux principaux enjeux soulevés par le rapport du GIEC, en proposant des solutions qui existent déjà. C’est le premier rapport qui lie les crises concomitantes actuelles : les changements climatiques, la violation des droits humains – notamment des peuples autochtones et des communautés locales – et la perte de la biodiversité. , Les solutions doivent répondre aux 3 crises en même temps, avec une approche holistique.
L’agroécologie, une solution qui fait ses preuves
Le Secours Catholique-Caritas France a également publié le 8 octobre un rapport intitulé Soutenir la transition écologique (le rapport est téléchargeable ici), présentant la plus-value de l’agroécologie, un modèle agricole qui allie lutte contre la pauvreté et lutte contre les changements climatiques. L’agroécologie permet d’assurer une sécurité alimentaire et de renforcer l’autonomie des paysans en employant des méthodes d’exploitation respectueuses des terres et peu émettrices. Basé sur les pratiques des partenaires du SC-CF dans de nombreux pays, ce rapport présente une analyse des freins auxquels ce modèle doit faire face, et recommande un ensemble de politiques publiques répondant à ces défis aux niveaux alimentaires et climatiques.
Pour en savoir plus sur l’agroécologie et le rapport consultez cet article
Le Secours Catholique-Caritas France est engagé au quotidien pour apporter des solutions éthiques, durables et justes pour toutes et tous à la crise socio-environnementale que notre planète traverse.
© Sébastien Le Clézio / Secours Catholique